Des références croisées explicites et des liens d’un endroit du texte à un autre, que ce soit dans le même document ou entre deux documents différents, peuvent être encodés en utilisant les éléments décrits dans cette section. Les liens implicites (tels que l’association de deux textes parallèles, ou bien l’association d’un texte et de son interprétation) peuvent être encodés en utilisant les attributs présentés dans la section 8.3. Les types spéciaux de liens.
Si l’on veut relier deux endroits d’un même texte, on utilise l’un des éléments suivants :
L’élément vide ptr marque l’endroit à partir duquel on crée le lien, tandis que ref contient du texte. Le plus souvent il s’agira du texte de la référence croisée elle-même. L’élément ptr doit être utilisé pour une référence croisée signalée par des moyens non verbaux, tels qu’un symbole ou une icône, ou encore un bouton dans un texte électronique. Il est également utile dans les systèmes de production de document, si le système de formatage est capable de générer correctement l’expression de la référence croisée.
Parfois, la cible d’une référence croisée ne correspond à aucune caractéristique particulière du texte, et de ce fait peut ne pas être balisée comme un élément d’un certain type. Si la cible que l’on souhaite indiquer correspond simplement à un endroit du document courant, la manière la plus simple de procéder est d’utiliser l’élément anchor, à l’endroit ciblé. Si la cible est une certaine suite de mots, qui n’est pas déjà balisée, l’élément seg peut être utilisé. Ces deux éléments se laissent décrire de la manière suivante :
Cet encodage demande que les éléments ayant des identifiants spécifiques (ABCD et EFGH dans cet exemple) soient effectivement quelque part dans le texte. Si aucun élément ne porte déjà ces identifiants, on peut utiliser les éléments anchor et seg.
On doit utiliser l’attribut type (comme ci-dessus) pour distinguer les différents rôles que pourraient jouer ces éléments généraux. D’autres utilisations sont présentées ci-après.
Jusqu’à maintenant, nous avons montré comment on pouvait utiliser les éléments ptr et ref pour établir des références croisées ou des liens, dont les cibles se situent dans le même texte. Cependant, on peut aussi utiliser ces deux éléments pour renvoyer à des éléments de n’importe quel autre document ou ressource XML, tel qu’un document sur le web, une partie d’une base de données. Ceci est possible si l’attribut target porte comme valeur n’importe quelle URI10 valide.
Un URI peut renvoyer à une page web, ou seulement à une partie de cette page. Par exemple : dans http://www.tei-c.org/index.xml#SEC2"
, le signe # indique que ce qui suit est l’identifiant d’un élément situé dans le document XML, dont l’adresse est indiquée par ce qui précède : cet exemple vise par conséquent un élément qui a un attribut xml:id dont la valeur est SEC2, dans le document extrait de http://www.tei-c.org/index.xml
. Dans les exemples que nous avons présentés jusqu’à maintenant, la partie à gauche du signe # a toujours été omise, ce qui signifiait justement que l’élément auquel on renvoyait se trouvait dans le même document.
Des parties d’un document XML peuvent être spécifiées par d’autres moyens plus sophistiqués, qui utilisent XPath. Ce langage est aussi défini par le W3C. Il est particulièrement utile quand les éléments à associer ne portent pas d’identifiants et doivent alors être localisés par d’autres moyens.
Les attributs suivants, qui ont des rôles spécifiques, sont définis pour tous les éléments du schéma TEI Lite :
Cet encodage implique l’existence quelque part dans le document d’éléments avec les identifiants SVO, NP1 et VVI, où la signification de ces codes particuliers est explicitée. Notons ici l’utilisation de l’élément seg pour marquer les composants particuliers d’une analyse, qui sont distingués par l’attribut type.
http://www.tei-c.org/index.xml
.